• hunger games suzanne collinsLes Jeux de la Faim ; 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ?


    Dans chaque district de Panem, une société reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l'épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an.


    Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé...

     

     

    Je suis friande du genre dystopique, notamment depuis ma lecture de la série La Déclaration de Gemma Malley.  J’ai lu pas mal de romans appartenant à ce genre littéraire qui met en scène un futur où la population subit un système totalitaire, peu ou prou. On rencontre souvent la dystopie dans des œuvres destinées à la jeunesse, aux Young Adults, même si de grands classiques ont ouvert la voie, comme 1984 de George Orwell, ou Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley.

     

    Ici, Hunger Games est une réussite, nous plongeant dans un monde post-réchauffement climatique, avec un gouvernement central, Panem, plus que cruel… On le découvre à travers les yeux de Katniss, jeune fille de 16 ans, luttant pour sa survie et celle de sa famille, tout en étant très lucide sur l’univers dans lequel elle vit. On ne peut qu’être révolté en lisant tout ceci, la mort étant chaque fois inscrite au programme pour les habitants des Districts, aussi bien au cours des Jeux que lors de leur vie quotidienne. Il est clair que le processus d’identification à l’héroïne fonctionne à plein régime, même si elle peut avoir quelques côtés agaçants…

     

    J’ai tout de même moins accroché que je ne l’ai fait avec La Déclaration ou bien encore Uglies, de Scott Westerfeld, ou même Les fragmentés de Neal Shusterman… J’avoue avoir du mal à mettre le doigt exactement sur là où ça fait mal, mais peut-être est-ce tout simplement le rythme. En effet, quelques jours semblent durer encore et encore, quand le temps des Jeux en eux-mêmes s’envolent à une telle vitesse que je suis étonnée de lire qu’ils ont duré au moins deux semaines…

     

    Néanmoins, ce premier volet de la trilogie écrite par Suzanne Collins est efficace, porté par un style agréable et très vivant. Et la flopée de personnages qu’on rencontre est assez inoubliable, malgré leur nombre, car très caractérisés, et on s’y attarde assez avec Katniss pour s’y attacher d’une manière ou d’une autre.

     

    J’en terminerai en parlant du côté fleur bleue de ce roman… traité de façon assez surprenante, et en même temps convaincante, on ne sait jamais sur quel pied danser exactement lorsqu’il s’agit de l’héroïne et Peeta, le garçon, est assez déconcertant. Pourtant, ça marche bien, car il y a de fort jolis moments, qui contrastent très agréablement avec les passages plutôt sanglants de l’Arène.

     

    Bref : une ouverture de série prometteuse, qui donne envie de continuer, même si ce n’est pas le coup de foudre absolu.

     

    Le petit plus : l’adaptation cinématographique sort sur les écrans le 21 mars prochain, que j’irai voir avec ma Coquelicot pour ses 14 ans (cadeau dont elle a passé commande !), dont je vous laisse apprécier le teaser :

     

     

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