• l'exécutrice 5 la revanche de l'araignée jennifer estep

     

     

    L’intraitable Gin Blanco n’a pas dit son dernier mot. La tueuse à gages surnommée l’Araignée est plus que jamais décidée à en finir avec Mab Monroe, l’élémentale de feu qui a décimé sa famille.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Gin Bianco est une des mes héroïnes bit-lit préférées, et je ne pouvais que sauter à pieds joints sur ce dernier opus, qui vient conclure –a priori- la série qui lui est consacrée. Si j’apprécie ce personnage, c’est parce qu’elle est imparfaite… Même dans son « boulot » de tueuse à gages où elle est considérée comme l’une des meilleures, sinon la meilleure, il lui arrive de se planter… très humain, donc plus facile de s’identifier à elle, malgré ses pouvoirs.

     

    Tout ça pour dire que cette Revanche de l’Araignée ne nous laisse que peu de répit : action à gogo, rebondissements, bagarres, sentiments… Ce roman est donc plutôt réussi, mais j’y mettrais pour ma part deux bémols : d’abord, on sent bien tout le long du livre vers quelle fin on s’achemine, et ensuite, le personnage de Mab, la méchante, m’a particulièrement déçue… Trop caricaturale, trop forte, trop.. trop tout, quoi !!

     

    Côté écriture, ce n'est certes pas de la grande littérature, mais c'est un excellent divertissement, avec une héroïne haute en couleurs qui évolue encore (et de façon intéressante) et des personnages secondaires bien campés, et c'est -presque- tout ce qu'on demande à ce genre de romans.

     

    Bref : un bon moment pour achever cette série, malgré quelques défauts…

     

    Le petit plus : la fin, qui annonce –peut-être ?- de nouvelles aventures pour notre Exécutrice !

     

    Elemental Assassin 5 Spider's Revenge Jennifer Estep

     

    L'Exécutrice # 5 : La Revanche de l'Araignée, de Jennifer EstepL'Exécutrice # 5 : La Revanche de l'Araignée, de Jennifer Estep


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  • le dernier jardin 2 fugitive lauren destefano

     

    Rhine rêvait de liberté... Elle s'est enfuie de sa prison dorée avec son ami Gabriel. Dans un monde impitoyable où l'espérance de vie ne dépasse pas vingt-cinq ans, la malveillance des hommes est pire que la mort.


    Échappée d'un enfer pour plonger dans un autre, Rhine devra faire preuve d'un courage exemplaire pour accomplir son rêve de liberté et et profiter des quelques instants qui lui restent à vivre.

     

     

     

     

     

    L’inconvénient avec les séries, c’est que quand on commence et qu’on a aimé, on doit continuer… pas cool pour le porte-monnaie ! Et avec Le Dernier Jardin, je peux déjà vous dire que j’ai envie (encore) de poursuivre l’aventure commencée avec Ephémère.

     

    Ici, avec Fugitive, j’ai retrouvé avec plaisir Rhine et son univers si sombre… J’ai particulièrement apprécié la façon dont l’auteur nous emmène dans d’autres lieux que ceux du premier volet, où l’on découvre ainsi d’autres façons de vivre dans cette Amérique dominée par un sentiment d’imminence, celle de la mort –contrairement (et je sais que je me répète) à La Déclaration de Gemma Malley.

     

    Avec talent, Lauren DeStefano fait planer constamment des nuages noirs sur ses héros, et même lorsque Rhine se retrouve dans l’atmosphère si colorée de Madame (je vous laisse découvrir ce personnage hallucinant et son petit monde digne de Freaks), les pages de Fugitive, comme l’air où surnage notre héroïne, sont saturées d’une brume, d’une fumée inquiétante. Une vraie chape de plomb !

     

    L’auteur développe ainsi le fil de son intrigue, nous dévoilant des pans de mystère ici ou là, des aspects des personnages également, et je ne me suis pas ennuyée une seconde, même si l’action n’est pas toujours au rendez-vous, car ma curiosité n’a jamais été complètement satisfaite : Lauren DeStefano a su maintenir mon attention tout du long, essentiellement grâce à l’ambiance et aux sensations, aux émotions que Rhine nous confie.

     

    Le roman bascule sur la fin dans une horreur incroyable, comme on pouvait le pressentir, au vu de l’impression constante de malaise qui nous accompagne à chaque détour de phrase. Et se termine sur un cliffhanger à se ronger les ongles !

     

    Bref : un deuxième opus très réussi, au rythme maîtrisé et  aux fortes sensations.

     

    Le petit plus : une écriture intelligente, et très « empathique ».

     

    the chemical garden 2 fever lauren destefano

     

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    chasseuse de la nuit 5 réunis dans la tombe jeaniene frost

     
    Après sa transformation en vampire, Cat Crawfield pensait pouvoir mener une vie tranquille auprès de son mari Bones. C’était sans compter sur le fait que sa nature hybride ne la laisserait jamais rien faire comme tout le monde, pas même mourir.
     
     
    Ses nouvelles capacités inattendues vont permettre à un fanatique d’attiser les tensions entre goules et vampires, mettant en péril une trêve ancestrale. Cat et Bones n’ont d’autre choix que de se battre une fois de plus car un affrontement entre ces deux puissantes communautés serait désastreux pour le monde entier.
     
     
     
     
     

    Retrouver Bones et Cat après ces quelques mois, c’est un peu comme retrouver deux bons copains, avec qui on passe de bons moments. OK, on ne rigole pas tous les jours (quoi que certaines situations soient plutôt cocasses), mais on ne s’ennuie pas…

     

    Cette fois-ci, nos héros se retrouvent confrontés à la perspective d’une guerre entre vampires et goules, à l’initiative d’un de ces derniers, un avorton en mal de pouvoir…  C’est  donc l’occasion de voir Cat en pleine action, grâce à ses particularités vampiriques rien qu’à elle et à personne d’autre, mais aussi de renouer avec toute la joyeuse bande  qui  l’entoure,  de Spade et Denise à Mencheres et Kira en passant par Vlad Tepes, sa mère ou son oncle…

     

    Le tout donne forcément un opus bien chargé en action, en émotions aussi (attention, tout n’est pas gai) mais aussi en découverte quant au surnaturel, univers créé par Jeanine Frost oblige. L’auteur nous assaisonne de plus Réunis dans la tombe de quelques scènes plutôt hot version canines, voire même très explicites… Ames prudes, s’abstenir !

     

    L’avantage de ce cinquième volet de Chasseuse de la Nuit, c’est également que nos personnages évoluent, et pas que le couple vedette, mais également ceux qui les entourent… Pour résumer, si Frost ne fait pas dans la dentelle dans les scènes de combat ni dans les moments intimes, elle n’oublie pas pour autant la psychologie des acteurs de sa série, et leurs relations.

     

    Bref : un volet bien remuant, aux accents fantastiques très marqués, et où la maturité guide les pas des protagonistes, au prix quelquefois de leçons amères ou tristes.

     

    Le petit plus : où l’on voit un personnage esquissé dans L’étreinte des ténèbres, et où une certaine réplique d’un autre laisse présager un petit début de quelque chose… ou je me trompe ?

     

    this side of the grave jeaniene frost

     

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    robe de marié pierre lemaitre

     

     

    Nul n'est à l'abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s'accumulent puis tout s'accélère.  Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n'a aucun souvenir...

     

     

     

     

     

     

    J’avais beaucoup aimé Cadres Noirs et je ne comptais pas en rester là avec son auteur. Robe de marié est un thriller psychologique de grande qualité, où le lecteur se laisse aisément embarquer dans ce roman à plusieurs voix successives, qui peu à peu nous dévoilent le nœud de l’intrigue.

     

    Difficile cependant de s’attacher à l’héroïne, car si sa folie nous la rend touchante de prime abord, très vite, tout se retourne contre elle et l’on passe une grande partie de Robe de marié à la détester plus qu’à la plaindre. D’ailleurs, c’est la force de Lemaître : nous donner de vifs sentiments vis-à-vis des différents personnages. Compassion, dégoût, compréhension, rejet, haine, admiration… toutes ces émotions sont plutôt fortes, et il est, je crois, impossible de lire ce roman sans être emporté.

     

    Je l’ai lu d’une traite, haletante, le cœur serré, les tripes nouées. Ce ne fut pas une lecture facile, car on ne peut rester indifférent face aux événements qui se succèdent, avec la sensation d’une catastrophe imminente au détour de chaque page. Le dénouement nous cueille de telle façon qu’on se sent à la fois libéré et soulagé, tout autant que respectueux pour M. Lemaître qui nous a tous manipulés, héros et lecteurs.

     

    Pour terminer, un mot du style de l’auteur français : il colle parfaitement à l’histoire, on se sent englué dans ce roman noir, à l’ambiance pesante et grave… et change à chaque personnage qui nous fait partager son point de vue, nous permettant de nous identifier aux uns et aux autres, quelquefois à notre corps défendant, d’autres fois avec ravissement…

     

    Bref : une lecture coup de poing, pour un roman passionnant.

     

    Le petit plus : lauréat de plusieurs prix, dont le Prix Sang d'Encre.

     

    Dans la même veineThérapie, de Sebastian Fitzek.

     

     

    Robe de Marié, de Pierre LemaitreRobe de Marié, de Pierre Lemaitre

     


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  • le dernier coyote michael connellySuite à une grave altercation avec son supérieur, le lieutenant Harvey Pounds, l'inspecteur Harry Bosch est mis en congé d'office et sommé de consulter une psychologue afin de maîtriser son agressivité : sa réintégration au sein de la police de Los Angeles en dépend.

    Harry Bosch commence par refuser le traitement, puis, poussé à bout par ses questions, révèle au Dr Hinojos le secret qui le hante : sa mère, Marjorie Lowe, une prostituée, a été tuée alors qu'elle allait enfin l'extraire du centre où, tout petit enfant, on l'avait placé après l'avoir séparé d'elle. Et, noeud du problème, l'enquête de police qui aurait pu l'aider à accepter la réalité de ce meurtre n'a pas abouti. Libéré par cet aveu, Harry Bosch comprend alors que, malgré l'interdiction d'enquêter qui le frappe, il doit retrouver celui qui lui a ravi l'amour de sa mère, et rouvre le dossier.

     

     

    Et voilà, j’ai enfin réussi à mettre la main sur Le dernier coyote, mettant en scène l’un de mes flics préférés, Harry Bosch. Pourquoi suis-je si contente ? Parce que cet opus est tout bonnement celui où l’inspecteur du LAPD va essayer de résoudre le meurtre de sa mère, jamais élucidé. C’est dire si la plongée dans l’intimité du bonhomme est profonde  -et donc intéressante-, d’autant qu’en même temps, il suit une psychothérapie, sur ordre de sa hiérarchie.

     

    Nul doute que Michael Connelly a été frappé par l’affaire du Dahlia Noir, comme James Ellroy, qui a écrit le roman éponyme, histoire de chasser ses démons personnels, puisque la mère d’Ellroy a été assassinée, et qu’on n’a jamais retrouvé l’assassin… Ou plutôt Connelly a-t-il été fasciné par le vécu du grand auteur américain, en utilisant son héros fétiche… ??

     

    Toujours est-il que Bosch va partir en mission, comme toujours, jusqu’au boutiste, prenant des risques, mais gardant ses réflexes d’enquêteur chevronné, au service cette fois-ci de lui-même, de sa mère…  De quoi le mener, nous mener, dans des chemins insoupçonnés, avec moults rebondissements, et la pensée, les sentiments de l’homonyme du grand peintre, au cœur du roman. Fascinant ! Car on le découvre, à certains moments, d’une façon inattendue.

     

    Comme à chaque fois, l’auteur a bâti son intrigue à la manière d’un puzzle dont on ne rassemble pas les pièces facilement, même si au premier abord on a l’impression de les avoir toutes devant notre nez, certaines sont plus nébuleuses que d’autres. Le résultat est efficace, sur fond d’un Los Angeles qui se relève de ses ruines après le tremblement de terre, alors que Bosch tente lui aussi de se (re)construire… Le dénouement est magistral, et on s’est encore une fois, fait balader par Connelly, et son complice attitré !

     

    Bref : un opus très « personnel », psychologique et efficace !

     

    Le petit plus : le portrait de Los Angeles, bien loin de la  carte postale !

     

    Merci qui ? Merci à Emmaüs chez qui j’ai trouvé mon exemplaire (je ne vous dis pas comment je me suis jetée dessus), pour trois francs six sous, tout en faisant une bonne action !

     

    le dernier coyote michael connelly le dernier coyote michael connelly le dernier coyote michael connelly

     

    Harry Bosch # 4 : Le dernier coyote, de Michael Connelly


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