• Harry Bosch # 4 : Le dernier coyote, de Michael Connelly

    le dernier coyote michael connellySuite à une grave altercation avec son supérieur, le lieutenant Harvey Pounds, l'inspecteur Harry Bosch est mis en congé d'office et sommé de consulter une psychologue afin de maîtriser son agressivité : sa réintégration au sein de la police de Los Angeles en dépend.

    Harry Bosch commence par refuser le traitement, puis, poussé à bout par ses questions, révèle au Dr Hinojos le secret qui le hante : sa mère, Marjorie Lowe, une prostituée, a été tuée alors qu'elle allait enfin l'extraire du centre où, tout petit enfant, on l'avait placé après l'avoir séparé d'elle. Et, noeud du problème, l'enquête de police qui aurait pu l'aider à accepter la réalité de ce meurtre n'a pas abouti. Libéré par cet aveu, Harry Bosch comprend alors que, malgré l'interdiction d'enquêter qui le frappe, il doit retrouver celui qui lui a ravi l'amour de sa mère, et rouvre le dossier.

     

     

    Et voilà, j’ai enfin réussi à mettre la main sur Le dernier coyote, mettant en scène l’un de mes flics préférés, Harry Bosch. Pourquoi suis-je si contente ? Parce que cet opus est tout bonnement celui où l’inspecteur du LAPD va essayer de résoudre le meurtre de sa mère, jamais élucidé. C’est dire si la plongée dans l’intimité du bonhomme est profonde  -et donc intéressante-, d’autant qu’en même temps, il suit une psychothérapie, sur ordre de sa hiérarchie.

     

    Nul doute que Michael Connelly a été frappé par l’affaire du Dahlia Noir, comme James Ellroy, qui a écrit le roman éponyme, histoire de chasser ses démons personnels, puisque la mère d’Ellroy a été assassinée, et qu’on n’a jamais retrouvé l’assassin… Ou plutôt Connelly a-t-il été fasciné par le vécu du grand auteur américain, en utilisant son héros fétiche… ??

     

    Toujours est-il que Bosch va partir en mission, comme toujours, jusqu’au boutiste, prenant des risques, mais gardant ses réflexes d’enquêteur chevronné, au service cette fois-ci de lui-même, de sa mère…  De quoi le mener, nous mener, dans des chemins insoupçonnés, avec moults rebondissements, et la pensée, les sentiments de l’homonyme du grand peintre, au cœur du roman. Fascinant ! Car on le découvre, à certains moments, d’une façon inattendue.

     

    Comme à chaque fois, l’auteur a bâti son intrigue à la manière d’un puzzle dont on ne rassemble pas les pièces facilement, même si au premier abord on a l’impression de les avoir toutes devant notre nez, certaines sont plus nébuleuses que d’autres. Le résultat est efficace, sur fond d’un Los Angeles qui se relève de ses ruines après le tremblement de terre, alors que Bosch tente lui aussi de se (re)construire… Le dénouement est magistral, et on s’est encore une fois, fait balader par Connelly, et son complice attitré !

     

    Bref : un opus très « personnel », psychologique et efficace !

     

    Le petit plus : le portrait de Los Angeles, bien loin de la  carte postale !

     

    Merci qui ? Merci à Emmaüs chez qui j’ai trouvé mon exemplaire (je ne vous dis pas comment je me suis jetée dessus), pour trois francs six sous, tout en faisant une bonne action !

     

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