A seize ans, Claire Danvers est une étudiante de génie, promise à un avenir brillant. Ses parents l'envoient pourtant s'enterrer à Morganville, dans une université au fin fond du Texas. Très vite, elle devient le souffre-douleur de la mafia manucurée du campus.

Claire trouve alors refuge dans la maison de ses rêves. Elle se lie bientôt d'amitié avec ses trois colocataires, Eve la gothique, Shane le rebelle au coeur tendre et Michael, musicien prodige qui ne sort qu'après le coucher du soleil.

Mais Claire n'est pas encore tirée d'affaire. Car à Morganville, certaines personnes ont les dents longues et, la nuit, les ombres sont habitées...

Je me suis lancée dans cette série par curiosité, et je ne regrette pas vraiment.  Je dis "pas vraiment" et non "vraiment pas", car j’attends encore un peu de voir, Bienvenue en enfer posant les bases de la saga de Rachel Caine, tout en développant une intrigue propre à un premier volet -même si quelques événements se produisent un peu facilement.

L’univers de Vampire City est bien construit, et suffisamment encore mystérieux pour donner envie de lire le deuxième opus, afin d’en découvrir les autres secrets et les arcanes de la lutte de pouvoir entre les vampires qui sous-tend ce premier volume.  Le mythe vampirique est assez classique a priori, mais néanmoins on devine ici et là que Rachel Caine nous réserve encore quelques surprises.

Si cette série semble de prime abord destinée à un public adolescent –l’héroïne n’a que 16 ans-, très vite on est détrompé par l’ambiance lourde et menaçante qui règne en maître dans ce roman. Et puis, les autres acteurs de Bienvenue en enfer sont plus âgés… La violence est sous-jacente et explose assez régulièrement, pour nous faire la preuve d’un livre plutôt mature.

Le roman bénéficie en outre d'une belle galerie de personnages, qui ont plus d’un tour dans leur sac, pour certains pas encore tous dévoilés…  On peut dire sans aucun doute que l’auteur a gardé d’autres atouts dans sa manche et qu’elle compte bien les mettre sur la table dès le prochain opus, aussi bien concernant les acteurs de Vampire City que pour l’intrigue générale et le mythe de la saga.

Bref : un bon début !

Le petit plus : un cliffhanger complètement inattendu !!

Eté 1952, Martha's Vineyard. Vingt hommes se réunissent dans le plus grand secret. Politiciens, avocats, hommes d'affaires, universitaires, Blancs et Noirs, ils sont l'élite de l'Amérique. Ce soir-là, ils signent un pacte diabolique destiné à manipuler le président des Etats-Unis pour les décennies à venir... Deux ans plus tard, au cœur de Sugar Hill, par une nuit glaciale de février, à la sortie d'une réception huppée, le jeune écrivain noir Eddie Wesley tombe sur un cadavre. Lequel cadavre agrippe entre ses mains une étrange croix inversée. Qui a tué ce riche avocat blanc croisé quelques heures plus tôt à la fête ? Que signifie cette croix ? Alors que la curiosité d'Eddie commence à déranger, sa petite sœur, Junie, promise à un brillant avenir à la Cour suprême, s'évanouit brusquement dans la nature. Quel est le lien entre cette disparition, le meurtre de l'avocat et le complot visant à contrôler le président des Etats-Unis ?

Je l’avoue tout de suite, je n’ai pas réussi à terminer Un roman américain. Gavée, j’ai été gavée ! Et pourtant, quand sur Livraddict, j’ai lu le résumé, je pensais que ce bouquin était fait pour moi, ayant tout pour me plaire…

Hélas, pour un roman étiqueté thriller, il est bien décevant… Annoncer par exemple à quasi chaque fin de chapitre qu’il va arriver ceci ou cela au personnage, c’est plus que lassant : ça casse complètement le suspens…  Ainsi, dès le premier cadavre (dont on sait qu’il va arriver, dont on sait donc qui il est plus ou moins), on s’ennuie ferme.

Et le style de l’auteur annoncé comme le Tom Wolfe de l’Amérique Noire m’a littéralement énervée, par ses effets artificiels, convenus et qui desservent les personnages –on a l’impression qu’ils parlent tous de la même façon, réfléchissent de même- et l’intrigue. Finalement, l’ensemble reste plutôt caricatural, et banal.

Mon intérêt pour Un roman américain résidait également dans la peinture d’un Harlem bon chic bon genre, finalement aussi pourri qu’ailleurs, et donc absolument pas surprenant, ainsi que dans le complot politique annoncé. Mais, dès la rencontre avec Nixon, on n’y croit pas, et c’est vraiment dommage.

Bref : l’ennui a si longtemps plané qu’il a eu raison de moi !

Le petit plus : les avis divergent sur ce livre, tout n'est donc pas perdu... et il fait partie d'une série, Elm Harbor, dont il est le troisième volet.

Merci qui ? Merci  à Livraddict et aux éditions Robert Laffont pour l’envoi grâcieux de cet exemplaire.

L'ardeur d'Anita vient d'atteindre un nouveau palier : vampires et métamorphes se bousculent pour devenir les esclaves de son pouvoir. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, Anita est simultanément confrontée à une terreur bien plus banale et néanmoins tout aussi redoutable : celle d'être tombée enceinte.

Parmi ses nombreux amants, qui peut bien être le père de son bébé ? Et comment réussira-t-elle à concilier son travail de marshal fédéral et d'exécutrice avec l'éducation d'un enfant ?

Que dire de ce quatorzième opus d’Anita Blake ? Pas grand-chose, hélas ! L’intrigue est réduite au minimum (et encore, je suis généreuse), et tout tourne autour de l’ardeur, jusqu’à l’écoeurement… Pour les prudes, Danse Macabre n’est pas pour vous, fuyez en courant !! Orgies à foison… Vade retro satanas !

On est  bien loin des enquêtes d’Anita, marshall fédéral, qui m’avaient conquise dès le premier volet, Plaisirs coupables. Non seulement, le sexe est plutôt au premier plan, mais on baigne en plein dans la politique vampirique, avec en toile de fond la possibilité d’une héroïne enceinte –de qui ?  là est la question, car la belle est loin d’être timide.

Tout cela ne m’aurait pas gênée autant, si comme je l’ai dit plus, il se passait vraiment quelque chose… Car l’univers créé par Laurell K. Hamilton est toujours aussi séduisant, ça se lit bien, et la galerie de personnages –les habitués et les nouveaux- est intéressante. Las, ce qui promettait au début du roman n’a pas tenu longtemps, et j’ai refermé le livre sur un sentiment mitigé.

Bref : un livre plutôt décevant…

Le petit plus : j’attends avec impatience le retour d’Edward –un de mes personnages préférés- dans le prochain, Arlequin, déjà en librairie.

Qui pourrait résister aux Spellman, la famille la plus sérieusement fêlée de la côte Ouest ? Certainement pas leur fille, Izzy, associée et néanmoins suspecte. Car, pour ces détectives-nés, rien n'est plus excitant que d'espionner, filer, faire chanter... les autres Spellman de préférence.

Quelle famille peu ordinaire que celle des Spellman !  Maman et Papa sont détectives privés et leurs enfants travaillent avec eux, non pardon ! leurs filles, car leur fils étant M. Parfait, il est avocat. C'est Isabelle, petit mouton noir, la narratrice de ce roman et qui nous conte par le menu les exploits de cette tribu qui compte aussi l'Oncle Ray.

L'intérêt de Spellman et associés repose sur cette famille farfelue, les situations rocambolesques et les dialogues déjantés... On s'attache très vite aux personnages, Izzie la première, et le roman se dévore vitesse grand V.

Côté écriture, j'ai apprécié les titres de chapitre, certes bizarres quelquefois, permettant de se repérer dans ce récit en cascade,  les dialogues -entre Spellman !- retranscrits sous formes de procès-verbaux, et les chapitres courts qui alimentent le rythme rapide.

On passe indubitablement un très bon moment en compagnie de ces zozos et des autres acteurs de ce premier volet de leurs enquêtes, même si celui-ci est essentiellement consacré aux dossiers sur le cercle familial. Le livre démarre sur les chapeaux de roue, dans une ambiance pour le moins électrique et on se fait une certaine idée de ce qui se passe... pour être embringué dans quelquechose d'infiniment plus complexe.

Plus que l'intrigue, sous-jacente au prime abord, ce sont les relations entre les personnages et les histoires d'amour d'Isabelle qui prévalent ici, faisant de ce roman bien plus qu'un polar, avec des moments vraiment drôles et où j'ai bien ri.

Bref : un excellent moment avec des fous !

Le petit plus : la suite, la suite !!!

Wanted : Lilliana Marchette, la vampirette la plus branchée et la plus romantique de tout Manhattan, suspectée... de meurtre.

Psst, c'est moi, Lil ! Après quelques mois difficiles, mon agence de rencontres, Vamp'n'Love, commence à pas mal fonctionner. Je vais enfin pouvoir honorer mes dettes et même me faire un petit plaisir – par ici sacs, chaussures et cosmétiques ! J'ai juste un léger problème à régler, il se trouve que l'un de mes clients est mort et, allez savoir pourquoi, la police a fait de moi son suspect n° 1. Certes, je suis une vampire, mais sucer le sang d'inconnus m'a toujours dégoûtée, c'est tellement rétrograde ! Et malheureusement, je n'ai pas le temps de préparer ma défense, car une horde de garelles (mais si, vous savez, des femelles loups-garous) m'a passé commande de 27 partenaires avant la prochaine pleine lune. Pour couronner le tout, le plus sexy des vampires, Ty Bonner, ne cesse de traîner dans mes pattes. Pas évident de rester de marbre devant autant de charme et de... Ahhh, voilà que ça me reprend ! Réveille-toi Lil, quelqu'un essaie de te faire porter le chapeau pour un crime que tu n'as pas commis ! Passez-moi le jeu de mots, mais cette personne semble avoir une dent contre moi...

Notre vampirette glamour et romantique à souhait est de retour, et c’est un retour mouvementé : accusée de meurtre, elle prend la fuite !

 Une situation de départ qui va donner lieu par la suite à des événements cocasses… D’autant que Lil est toujours dotée de son fameux esprit d’indépendance, que sa famille n’est peut-être pas le meilleur soutien qu’elle pouvait espérer –sa mère est plus préoccupées par les fiançailles de son fils avec une humaine que par les poursuites engagées contre sa fille-, et que malgré tous ses ennuis, la jeune femme essaie toujours de faire tourner son agence de rencontres.

Cette fois-ci encore, l’humour est présent, tant dans les situations que les dialogues. Le roman démarre sur les chapeaux de roue, donnant immédiatement le ton,  et est truffé de rebondissements. Action, talons aiguilles et autodérision marquent la Saison 2 de Vamp in Love de leur empreinte.

Certes, le style n’est pas fracassant, mais on est ici dans une série efficace, au rendu attendu : passer un bon moment de détente, et on ne lui en demande pas plus car le contrat est parfaitement rempli. Par ailleurs, les personnages, surtout celui de Lil , sont gratinés, et à eux seuls nous valent plus que des sourires.

Bref : un deuxième volet toujours aussi divertissant et aucun regret d'avoir poursuivi après la Saison 1.

Le petit plus : un vampire du nom de Ty qui n’est pas sans rappeler Bones de Chasseuse de la Nuit.