• Sans un mot, de Harlan Coben

    Sans un mot, de Harlan Coben

    Jusqu'à quel point connaît-on vraiment son enfant ? Mike et Tia ne cessent de se poser la question : leur fils Adam, seize ans, a changé. Réfugié dans sa chambre, il ne quitte plus son ordinateur.

     

    Malgré leurs réticences, Mike et Tia se décident à installer un logiciel de contrôle. Un jour, un e-mail inquiétant. Et Adam disparaît. Sans un mot... C'est alors que tout bascule.

     

     

     

     

     

     

     

    Harlan Coben est LE spécialiste des intrigues à tiroir, où l’on croise beaucoup de personnages, qui finalement vont se révéler avoir tous un point commun, un lieu de convergence  qui va dévoiler tout le nœud du mystère. Tout cela, je le sais depuis Ne le dis à personne à Juste un regard. Mais, je me fais encore piéger, il n’y a rien à faire !

     


    L’auteur à succès a le don de nous perdre –ou nous guider, c’est selon- dans les méandres de ses histoires ; on accroche vite, on a du mal à lâcher le roman… C’est fatal, et Sans un mot ne fait pas exception à la règle. Résultat, on ne s’ennuie pas une seconde, on croit aux personnages et on veut savoir le fin mot. L'intrigue file à 100 à l'heure, on perd le souffle et la raison, suspendu à chaque détour de pages pour trouver le moindre indice, qui fera pencher la balance d'un côté ou de l'autre de la solution...

     

    De plus, Harlan Coben aime bien faire intervenir des acteurs qu’on rencontre dans d’autres romans de son cru, comme Hester Crimstein (Du sang sur le green, par exemple) ou Paul Copeland et Loren Muse (Dans les bois), bâtissant ainsi un univers commun à ses polars, à l’instar de Michael Connelly. On a ainsi davantage encore un vrai sentiment d'immersion dans le petit monde de Sans un mot, et il est d'autant plus aisé de s'identifier aux personnages, en tant que parents, ou en tant qu'enfant, selon notre propre vécu, car tout cela, même si on est aux USA, nous parle de mille façons.



    Et pour couronner le tout, cette fois-ci, l’auteur américain explore le monde des ados, quand ceux-ci s’enferment dans leur monde entre internet et copains. C’est l’occasion pour lui de parler de technologies de surveillance comme les logiciels espions, la vidéo-surveillance de la nounou de son petit dernier ou le traçage d’un téléphone portable sur internet… critique d’une société qui a peur ?



    Bref : une bonne intrigue, et donc un bon polar.

     


    Le petit plus : La page Bibliomania qui lui est consacré, et donc des avis et des liens vers d'autres chroniques de bloggo-lecteurs, est consultable sans modération ici.


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  • Commentaires

    1
    Vendredi 24 Février 2012 à 10:17

    J'apprécie beaucoup cet auteur également. C'est une valeur sûre pour passer un bon moment :-)

    2
    Samedi 25 Février 2012 à 00:29

    C'est tout à fait ça, Coben est une valeur sûre... on ne s'ennuie pas et si on est comme moi, on essaie de deviner et de comprendre, parce qu'il maîtrise très bien ses intrigues...

    3
    Mercredi 7 Mars 2012 à 09:19

    J'ai lu pas mal de Coben il fut un temps, ta chronique de celui-ci me donne envie de m'y plonger ! J'essaie de les lire par petite dose car je finis par les mélanger un peu ^^

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    4
    Mercredi 7 Mars 2012 à 23:06

    je fais comme toi ! j'en ai d'ailleurs plusieurs qui m'attendent dans ma PAL ! mais il y en a quand même d'assez inoubliables, et je place sans hésiter Ne le dis à personne sur le haut de la pile !!

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