• petite histoire des jardins du monde sabine duclosToutes les civilisations du monde ont bâti des jardins : pour se nourrir, s'émerveiller, prier, jouer, respirer, méditer... Hier comme aujourd'hui, les jardins sont le reflet des préoccupations des hommes.

    Fais comme les enfants de l'école de Coursac ! Regarde autour de toi, observe les structures et les formes... et tu découvriras comment plantes et architectures se sont mêlées au fil du temps partout dans le monde pour offrir des espaces verts dédiés au plaisir des sens.

     

    Il existe des livres qu'on appelle "beaux livres"... celui-ci en fait partie, et à maints égards. D'abord, parce que l'objet en lui-même l'est : papier cartonné, respect  de l'environnement, dessins et illustrations de qualité. Ensuite, parce que c'est à un beau voyage au pays des jardins que le lecteur est ici convié.

     

    Les jardins du monde et à travers le temps que nous propose Sabine Duclos sont magnifiques, tant par les histoires qui nous sont contés que par les illustrations de l'artiste ou des travaux réalisés par les enfants de l'école de Coursac. Eh oui, à l'origine de cet album, le travail d'une école en collaboration avec une artiste, Katya Knight, qui, je vous l'avoue sans peine, a fait baver d'envie l'enseignante en moi. Pour commencer, l'artiste est douée, très douée, et ses jardins de papier ravissent les yeux. Ensuite, la façon dont les élèves ont investi le projet est juste... ENORME !

     

    Il se trouve que je suis enseignante en maternelle, mais une maternelle dotée d'un jardin et d'un verger, la plus arborée de notre commune qui compte un certain nombres d'établissements primaires. Mes méninges ont tourné à toute allure au fur et à mesure que je tournais les pages. Car nulle doute dans mon esprit que ce beau projet offert à des enfants de cycle 3 (CE2/CM1/CM2) peut être adapté à des élèves plus petits. Pour les plus grands, outre le travail plastique proprement dit, il est clair également que c'est une approche différente de l'histoire des arts au programme de nos petites têtes, et donc innovante, mais aussi motivante.

     

    Pour en revenir à ma lecture, j'ai tout aimé ! Les oeuvres des élèves, celles de Katya Knight, les jeux et propositions qui émaillent le livre, les petits textes, les thématiques choisies pour chaque jardin,  les adresses utiles, la composition du livre en lui-même, et le pari de la maison d'édition, Mama Josepha, à qui je tire mon chapeau d'avoir sorti ce beau livre.

     

    Bref : Difficile d'imaginer se passer de cette Petite histoire des jardins du monde quand on est enseignant... Mais également quand on est parent car nos enfants y apprennent des tonnes de choses, et on peut s'amuser avec eux très facilement sur les propositions des auteurs.

     

    Le petit plus : C'est clair, pour moi... livre documentaire, beau livre, livre outil, livre éco-responsable, que d'atouts il a ! Alors que demander de plus ? Eh bien, jeter vite un oeil sur le reste de la collection de Mama Josepha...

     

    Merci qui ? Merci à Livraddict et à la maison d'édition Mama Josepha, pour cette découverte magnifique.

     

    Spéciale dédicace  : à mon frère, paysagiste, à qui je vais mettre cet ouvrage entre les mains, pour entretenir sa passion sous un autre angle...

     

     

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  • le petit lapin de noel olga lecaye

     

    C'est le matin de Noël. Petit Lapin et ses frères et soeurs courent jusqu'à la cheminée… mais il n'y a pas un seul cadeau. Il a neigé si fort cette nuit que la maison a été entièrement ensevelie et que le Père Noël ne l'a pas vue. Petit Lapin se lance tout seul à la recherche du Père Noël…

     

     

    Le petit lapin de Noël d'Olga Lecaye est un album à avoir absolument chez vous cet hiver si vous avez un enfant -et même si vous n'en avez pas, que vous êtes maîtresse (mais en général, en maternelle, on le connaît celui-ci), que vous aimez la littérature jeunesse, bref, vous trouverez bien une raison pour lui trouver une place dans votre bibliothèque, ou dans celle d'un enfant de votre entourage !

     

    Moi-même enseignante en maternelle, quand est venu le temps de choisir des albums autour de Noël pour mes élèves de Moyenne et Grande Sections, celui-ci est venu sur le haut de la pile...

     

    Tout simplement, j'en aime l'histoire, initiatique, de ce petit lapin qui part à la recherche du Père Noël, de sa générosité qui est tout ce qu'on attend du temps de ces fêtes joyeuses, temps du partage (qu'on devrait prolonger !)... J'en aime aussi les illustrations pleine page, véritables tableaux, naïfs, colorés, et beaux comme tout !

     

    Je l'ai lu à mes propres enfants plus d'une fois -c'est un hit à la maison !- et nous en avons éprouvé et approuvé le charme à chaque fois, sans jamais nous lasser, pas plus que moi, la lectrice, qu'eux, les auditeurs-spectateurs. C'est typiquement le genre d'albums qui donnent envie d'être déjà à Noël, d'attendre sous le sapin, d'envoyer les enfans au lit, en connaissant leur excitation et leurs attentes, leurs rêves....

     

    C'est aussi un livre qui donne tout bonnement le goût et le plaisir de lire, et , bon sang de bois !, ce que c'est important dès le plus jeune âge !

     

    Bref : un album indispensable pour attendre le vieux bonhomme au traîneau et à la hotte chargée.

     

    Le petit plus : un petit format pour les petites bourses, un grand format pour les gourmands !

     

    Merci qui ? Merci à la Rongeuse de Livres de renouveler son Calendrier de l'Avent, qui nous permet de parler de Noël à travers divers articles sur nos blogs...

     

     

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    polux 1 le prince oublié aude vidal-lessard"Polux soupira. "- Ça va être un peu plus compliqué que ce que j'avais imaginé... - Ah, ouais ? ! s' exclama Tara en se collant aux portes, derrière elle. Et je peux savoir ce que t' avais imaginé ? - Oh, je sais pas... Qu'ils nous proposeraient de nous trancher la tête ou de nous laisser partir. Quelque chose de sympa, quoi..."

    Tout le monde sait qui est le Rôdeur. C'est le plus jeune, le plus talentueux et le plus recherché de tous les hors-la-loi, mais c'est aussi le plus mystérieux. Personne ne connait sa véritable identité. Personne sauf Tara, cette fille qui est entrée dans sa vie le soir d'un cambriolage raté. Et c'est là que tout est devenu compliqué.

     

     

     

     

    Polux est une série fantasy québecoise, et qui commence bien avec ce premier opus, Le prince oublié. Si vous aimez les histoires de loups (attention, je n’ai pas dit garous !), c’est une histoire sympathique, jeunesse d’ailleurs, même si les héros sont plutôt aguerris et n’hésitent pas à tuer qui se met en travers de leur chemin.

     

    Dès le prologue (où l’on sent que l’auteur est une fan du Livre de la Jungle, de Kipling), on accroche vite à l’histoire qui semble bien mystérieuse, avec ce Rôdeur qui tient tant à son anonymat, et cette jeune fille sans attaches. On va ainsi découvrir peu à peu qui ils sont, au fur et à mesure qu’ils s’apprivoisent l’un l’autre, ainsi que l’univers fantasy imaginé par Aude Vidal.

     

    Bienvenue donc au Royaume des Quatre –points cardinaux-, où chaque peuple a une couleur de peau et de cheveux caractéristiques, où les différentes tribus qui les composent ont des pouvoirs magiques particuliers, et des rites, des coutumes… et où semble régner en maîtresse la nature, sauvage, et où l’instinct bagarreur, voire guerrier paraît prédominer chez tout un chacun.

     

     A part cela, on a peu d’indices sur le système politique en lui-même –Roi et Reine, qui êtes-vous ? où êtes-vous ?- mais cela n’est pas si gênant, car le roman est vraiment centré sur les personnages principaux, Polux et Tara. On aura droit à notre part de rebondissements, révélations et scènes d'actions, au service d'une intrigue où la pitié ne semble pas être à l'ordre du jour. Bien sûr, il flotte encore beaucoup de zones d'ombres dans ce premier opus, et il sera intéressant de lire la suite, L’œil de glace,  d’autant que Le prince oublié se termine sur un cliffhanger angoissant.

     

     

    Le style est simple et efficace, et ça se lit vite –il faut dire que ce n’est pas non plus le pavé de l’année ! Pour ceux qui craindraient un français québécois, je les rassure : point de criss ou de tabernacle ici ! Aude Vidal-Lessard parle français, comme vous et moi…

     

    Bref : un roman pour adolescents au cœur sauvage !

     

     Le petit plus : le troisième opus, La pierre des mages, est déjà entre les mains de l’éditeur en vue de sa prochaine parution.

     

     

     

     

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    la girafe, le pélican et moi de Roald Dahl

    Qui habite la boutique de bonbons dont rêve Billy ? Le Gang des Laveurs de Carreaux ! Il y a la Girafe au long cou, le Pélican au bec escamotable et le Singe agile.

     

     Quand il rejoint le trio, le jeune garçon ne se doute pas qu'il va participer au nettoyage des six cent soixante-dix-sept vitres du château de Hampshire ! Le vieux duc grincheux, son propriétaire, saura-t-il les récompenser ?

     

     

     

     

    La girafe, le pélican et moi est une petite joyeuseté de fantaisie de Roald Dahl, l’auteur de Matilda. Point de prise de tête pour vos chères têtes blondes avec ce court roman, où les animaux parlent, comme dans toute fable, où ils ont des pouvoirs un peu spéciaux, et où en un coup de cuillère à pot, vos zozos rigoleront en se tenant le bidon.

     

     Dès le départ, on se sent dans la lignée des romans de l’auteur anglais, comme dans Charlie et la Chocolaterie, par la loufoquerie, l’invention et les jeux de mots et par le propos a priori léger, mais un peu plus profond quand on se penche dessus. Ici, il me semble bien qu’on parle des préjugés, et de l’utilité de regarder plus loin que le bout de son nez…

     

     Illustré encore une fois par Quentin Blake, parsemé de chansons simples et drôles, ce livre fera la joie de vos petits lecteurs, sans aucun doute… De plus, ils pourront facilement s’identifier au petit héros, Billy, un petit garçon qui rêve d’avoir…quoi ? rien de bien compliqué : une boutique de bonbons, le paradis pour tout enfant qui se respecte !

     

    Bref : un moment de lecture plus que sympathique, amusant et divertissant.

     

     Le petit plus : le clin d’œil appuyé à Willie Wonka, le génie de Charlie et la Chocolaterie.

     

     

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  • A comme association 2 les limites obscures de la magie pierre botteroElle s’appelle Ombe, est lycéenne à Paris et adore la moto. Elle a aussi l’incroyable pouvoir d’être incassable ou presque. C’est pourquoi L’Association l’a recrutée comme agent stagiaire.


    Une stagiaire de choc, qui fait des débuts remarqués en explosant une bande de gobelins devant tous ses camarades de classe. Le problème ? La discrétion est une obligation absolue au sein de L’Association, comme le lui rappelle Walter, son directeur. Et à force de foncer tête baissée, Ombe l’incassable risque fort de comprendre ce que « ou presque » veut dire.

     

     

     

     

    Après avoir lu le premier volet d’A comme Association, mettant en scène Jasper, et même si je n’étais pas totalement convaincue, je me suis laissée tenter par Les limites obscures de la magie, écrit cette fois-ci par Pierre Bottero, histoire de voir un peu plus loin…

     

    Et je dois dire que j’ai aimé ce volet… L’humour de Bottero, dont c’était ma première lecture –mais certainement pas la dernière, même si le monsieur est décédé au grand dam de ses nombreux fans-, m’a bien plus charmée que celui d’Erik L’Homme (dont pourtant j’avais adoré la série Phaenomen). Ici, nous suivons Ombe, dont les missions pour l’Association se déroulent en parallèle de celles de Jasper, dans La Pâle Lumière des Ténèbres.

     

    Ombe est un personnage fort, plus que celui de son alter ego masculin, et à la particularité assez étonnante : peu douée pour la magie, contrairement au jeune héros, elle est une vraie combattante, presque incassable. Elle est drôle, casse-cou, grande gueule, aventurière,  indépendante… et très efficace !

     

    Côté récit, on alterne au départ entre l’action présente –les missions de la demoiselle à moto- et des flash-backs sur son enfance, son adolescence, pour très vite se centrer sur LA mission dont on sent qu’elle va être le nœud de l’intrigue générale des aventures d’Ombe.

     

    L’ensemble est franchement sympathique, ça se lit très vite, c’est bourré de références (certainement  parce que les deux auteurs de la série se sont mis d’accord sur l’univers et l’ambiance générale), et on ne voit pas le temps passer. Un autre côté positif, c’est qu’on découvre Jasper par le regard de notre héroïne, et que si, au départ, cela confirme mes premières impressions, au final, le jeune homme m’apparaît sous un nouveau jour, beaucoup plus sympathique, plus en phase aussi avec le parti pris de la saga.

     

    Bref : un deuxième opus, écrit en parallèle du premier, qui le complète à merveille, et donne envie d’aller plus loin.

     

    Le petit plus : le style Bottero est vraiment efficace, et parle aussi bien aux jeunes qu’aux moins jeunes !

     

    Qu’en ont pensé les cop’s de la LC ? C’est par ici que ça se passe…

     

     

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