• Tarzan # 1 : Tarzan, seigneur de la jungle, d'Edgar Rice BurroughsSur le chemin de l'Afrique Occidentale Britannique, où il est envoyé en mission, John Clayton, lord Greystoke, est abandonné, avec son épouse, sur une côté africaine sauvage par les mutins du navire sur lequel il avait embarqué.


    C'est là que va naître l'enfant qui, sous le nom de Tarzan donnera naissance à l'une des plus fabuleuses sagas d'aventures de la littérature contemporaine.

     

     

     

     

     

     

    Souvenirs, souvenirs... d'enfance où nous regardions tous en famille les films où Johnny Weissmuller incarnait l'homme-singe, passionnés par les aventures de ce héros hors du commun. Et donc curiosité de lire -enfin- le roman qui avait inspiré tant d'adaptations cinématographiques, mais aussi en bandes dessinées, ou en films d'animations, et de dérivations littéraires...

     

    Tout de goooooooooooooooooooooo (à prononcer en criant comme il faut, svp !), je vous le dis : j'ai adoré ! Dans un style délicieux, où les personnages sont incroyablement vivants, où nous avons l'impression d'être avec eux, dans des paysages incroyables, nous suivons l'épopée extraordinaire de Tarzan, qui commence avec celle de ses origines.

     

    Oh, surprise ! de découvrir que les adaptateurs ont joyeusement joué avec les noms et les circonstances, et donc d'avoir vraiment l'impression d'avoir autre chose entre les mains qu'un simple roman d'aventures exotiques. Les animaux ici sont baptisés, à l'instar de ceux du formidable Livre de la Jungle, de Kipling (dites bonjour à Tantor l'éléphant, mais aussi à Sheetah le léopard -non, ce n'est pas une guenon, copine de Tarzan !- et les autres).

     

    Certains mauvais esprits pourraient trouver quelques caricatures, notamment dans les personnages de la tribu Noire, mais je souhaite tout de suite m'inscrire en faux contre cette idée : il y a là une certaine dénonciation du colonialisme, mais aussi un humour présent à chaque instant, qui joue avec les idées reçues (le cannibalisme, les croyances aux dieux naturels), et qui nous fait rire tout simplement. Tarzan est un sacré farceur, un enfant presque... mais également un formidable autodidacte, qui apprend de ses erreurs, et qui, s'il fait confiance à son instinct -animal-, fait preuve d'ingéniosité, d'intelligence.

     

    On ne s'ennuie pas une seconde -ce qu'on demande avant tout à un roman d'aventures, non ?- et le récit est souvent haletant, servi par une succession de rebondissements, péripéties, quiproquos, et nous embarque à sa suite quasi d'une traite. C'est à la fois violent (on se bat beaucoup dans la jungle) et tendre, avec un sens du rythme judicieux (j'avoue que j'ai eu du mal à décrocher de ma lecture, car happée par la construction du récit autant que par l'intrigue), et une pointe d'érotisme délicieux  (pensez ! Edgar Rice Burroughs l'a écrit en 1912 !)...

     

    Bref : un régal que ce roman, aussi bien du point de vue littéraire que de l'intrigue et de ses personnages.

     

    Le petit plus : miam, il y a une suite !

     

     

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  • Sleepy Hollow la légende du cavalier sans tête washington irvingA la fin du XVIIIe siècle, un vallon ensommeillé sur les bords de l'Hudson où vit une paisible communauté d'origine hollandaise...


    La légende qui s'y colporte d'un fantômatique cavalier furieux vient à menacer la quiétude de ses habitants. On raconte qu'il décapite dans sa course folle tous ceux qu'il rencontre, et lui-même serait sans tête...

     

     

     

     

     

     

    J'étais curieuse de découvrir la nouvelle qui a inspiré à Tim Burton un de ses films que je préfère, et c'est chose faite depuis peu... Tout d'abord, pour ceux qui ont vu l'adaptation cinématographique, comme moi, sachez que, vraiment, le réalisateur s'en est plus inspiré pour son scénario de son long-métrage qu'il ne l'a adapté, construisant ce dernier comme un hommage à la grande maison qu'est la Hammer.

     

    D'ambiance gothique, point, je dirais... Mais bien plutôt une ironie mordante dans cette nouvelle conçue comme un conte, tout en en refusant l'étiquette haut et fort, mais en revendiquant l'histoire comme réelle, racontée par une connaissance de l'auteur, dont on apprendra à la fin qu'il s'agit d'un pseudonyme de Washington Irving... L'homme se moque gentiment de nous, lecteurs, comme de lui-même, qu'il transforme en une espèce de commère, qui raconte des contes de bonnes femmes, à dormir debout !

     

    J'ai goûté la plume et l'ironie, avec un grand plaisir, découvrant par ailleurs les paysages de l'Hudson, et ce petit coin isolé, où les Hollandais forment une communauté à part et très identifiable, bercés par les histoires à faire peur que se racontent les hommes lors des veillées, et les femmes en chuchotant, petit îlot d'où est originaire Irving. Quand je vous disais qu'il mêlait sa vie intimement à Sleepy Hollow.

     

    Bref : une nouvelle excellente, mais très éloignée de ce qu'en a fait Mr Burton (son Ichabod Crane est radicalement différent !).

     

    Le petit plus : Le titre original, La légende du Val dormant, sous lequel vous pouvez peut-être trouver ce livre est tout de même plus adapté... mais ce n'est pas une raison pour se priver de regarder pour la première fois ou à nouveau de la version plus sombre de Tim Burton.

     

     

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    polux 1 le prince oublié aude vidal-lessard"Polux soupira. "- Ça va être un peu plus compliqué que ce que j'avais imaginé... - Ah, ouais ? ! s' exclama Tara en se collant aux portes, derrière elle. Et je peux savoir ce que t' avais imaginé ? - Oh, je sais pas... Qu'ils nous proposeraient de nous trancher la tête ou de nous laisser partir. Quelque chose de sympa, quoi..."

    Tout le monde sait qui est le Rôdeur. C'est le plus jeune, le plus talentueux et le plus recherché de tous les hors-la-loi, mais c'est aussi le plus mystérieux. Personne ne connait sa véritable identité. Personne sauf Tara, cette fille qui est entrée dans sa vie le soir d'un cambriolage raté. Et c'est là que tout est devenu compliqué.

     

     

     

     

    Polux est une série fantasy québecoise, et qui commence bien avec ce premier opus, Le prince oublié. Si vous aimez les histoires de loups (attention, je n’ai pas dit garous !), c’est une histoire sympathique, jeunesse d’ailleurs, même si les héros sont plutôt aguerris et n’hésitent pas à tuer qui se met en travers de leur chemin.

     

    Dès le prologue (où l’on sent que l’auteur est une fan du Livre de la Jungle, de Kipling), on accroche vite à l’histoire qui semble bien mystérieuse, avec ce Rôdeur qui tient tant à son anonymat, et cette jeune fille sans attaches. On va ainsi découvrir peu à peu qui ils sont, au fur et à mesure qu’ils s’apprivoisent l’un l’autre, ainsi que l’univers fantasy imaginé par Aude Vidal.

     

    Bienvenue donc au Royaume des Quatre –points cardinaux-, où chaque peuple a une couleur de peau et de cheveux caractéristiques, où les différentes tribus qui les composent ont des pouvoirs magiques particuliers, et des rites, des coutumes… et où semble régner en maîtresse la nature, sauvage, et où l’instinct bagarreur, voire guerrier paraît prédominer chez tout un chacun.

     

     A part cela, on a peu d’indices sur le système politique en lui-même –Roi et Reine, qui êtes-vous ? où êtes-vous ?- mais cela n’est pas si gênant, car le roman est vraiment centré sur les personnages principaux, Polux et Tara. On aura droit à notre part de rebondissements, révélations et scènes d'actions, au service d'une intrigue où la pitié ne semble pas être à l'ordre du jour. Bien sûr, il flotte encore beaucoup de zones d'ombres dans ce premier opus, et il sera intéressant de lire la suite, L’œil de glace,  d’autant que Le prince oublié se termine sur un cliffhanger angoissant.

     

     

    Le style est simple et efficace, et ça se lit vite –il faut dire que ce n’est pas non plus le pavé de l’année ! Pour ceux qui craindraient un français québécois, je les rassure : point de criss ou de tabernacle ici ! Aude Vidal-Lessard parle français, comme vous et moi…

     

    Bref : un roman pour adolescents au cœur sauvage !

     

     Le petit plus : le troisième opus, La pierre des mages, est déjà entre les mains de l’éditeur en vue de sa prochaine parution.

     

     

     

     

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    la girafe, le pélican et moi de Roald Dahl

    Qui habite la boutique de bonbons dont rêve Billy ? Le Gang des Laveurs de Carreaux ! Il y a la Girafe au long cou, le Pélican au bec escamotable et le Singe agile.

     

     Quand il rejoint le trio, le jeune garçon ne se doute pas qu'il va participer au nettoyage des six cent soixante-dix-sept vitres du château de Hampshire ! Le vieux duc grincheux, son propriétaire, saura-t-il les récompenser ?

     

     

     

     

    La girafe, le pélican et moi est une petite joyeuseté de fantaisie de Roald Dahl, l’auteur de Matilda. Point de prise de tête pour vos chères têtes blondes avec ce court roman, où les animaux parlent, comme dans toute fable, où ils ont des pouvoirs un peu spéciaux, et où en un coup de cuillère à pot, vos zozos rigoleront en se tenant le bidon.

     

     Dès le départ, on se sent dans la lignée des romans de l’auteur anglais, comme dans Charlie et la Chocolaterie, par la loufoquerie, l’invention et les jeux de mots et par le propos a priori léger, mais un peu plus profond quand on se penche dessus. Ici, il me semble bien qu’on parle des préjugés, et de l’utilité de regarder plus loin que le bout de son nez…

     

     Illustré encore une fois par Quentin Blake, parsemé de chansons simples et drôles, ce livre fera la joie de vos petits lecteurs, sans aucun doute… De plus, ils pourront facilement s’identifier au petit héros, Billy, un petit garçon qui rêve d’avoir…quoi ? rien de bien compliqué : une boutique de bonbons, le paradis pour tout enfant qui se respecte !

     

    Bref : un moment de lecture plus que sympathique, amusant et divertissant.

     

     Le petit plus : le clin d’œil appuyé à Willie Wonka, le génie de Charlie et la Chocolaterie.

     

     

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  •  "associés contre le crime agatha christieQuelque chose à faire ! Qu'on me donne quelque chose à faire !"
    Tuppence ne supporte plus le confort de son existence sans histoires. De l'action, des sensations fortes, voilà ce qu'il lui faut !
    Et puis, Tommy a besoin d'un peu d'exercice lui aussi : Tuppence ne veut pas d'un mari morose et empâté... Alors cette proposition qu'on vient de leur faire est un don du ciel: diriger une agence de détectives, que demander de mieux ? Tuppence va pouvoir prouver qu'elle déborde de talent et d'expérience en la matière... N'a-t-elle pas dévoré tous les romans policiers parus depuis dix ans ? Ah ! Traquer des assassins, lutter contre le crime... Quelle merveilleuse mission !

     

     

     

     

    Cela faisait des années que je n’avais pas lu un roman d’Agatha Christie, que j’avais découverte adolescente. A cette époque, j’en avais avalé pas mal, ayant énormément apprécié l’un de mes premiers contacts littéraires avec le genre policier.

     

     

     

    J’ai retrouvé avec Associés contre le crime tout ce plaisir : plaisir des intrigues, de l’humour sans cesse présent, et des clins d’œil plus que fréquents aux romans policiers, tels que ceux de Sir Arthur Conan Doyle. Je dois avouer mon ignorance des autres auteurs, mais j’ai goûté à chaque fois le fait qu’Agatha Christie pense à ses lecteurs, en nous rappelant le principe même de chaque héros dont il est question. Il est clair que l’auteur ne s’est pas privé, de plus, d’une belle mise en abyme !

     

     

     

    Les Beresford, c’est un couple éminemment moderne pour moi : point de machisme (et pourtant, on aurait pu croire, au vu de l’époque, mais c’est certainement dû à la projection qu’a fait l’auteur sur son personnage féminin de Tuppence), une complicité extraordinaire, des petites piques humoristiques, une pseudo-compétition entre eux, et au final une belle complémentarité.

     

     

     

    L’intrigue générale, reprendre une affaire de détectives privés comme couverture à une mission d’espionnage a priori assez simple, est le prétexte à d’autres, découpées en chapitres comme en autant d’énigmes à résoudre. Les titres, comme les affaires, sont souvent drôles, tant dans leur présentation que dans leur résolution…

     

     

     

    Bref : un excellent moment en compagnie de la Reine du Crime !

     

     

     

    Le petit plus : Tuppence et Tommy apparaissent dans d’autres romans…

     

     

     

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